Ce matin l'armée de Souk el Arab était sortie de la ville et progressait vers Kenitra pour appuyer les troupes au Sud.
La cavalerie d'Ibn Al Massam était devant en éclairage , quand tout à coup un de ses hommes s'approcha de lui en criant "Ibn Ibn les cavaliers du Sultan sont là ils sont au moins 15 000! ils vont nous massacrer"
"Bien Rachid, divise les hommes en quatres colonnes de 1000 hommes tu te souviens de notre tactique?"
"Oui maître j'essayerai au mieux"
La tension était effrayante, les émissaires de Massam s'agitaient dans tous les sens pour se mettre en formation de contre attaque.
Les cavaliers sultanistes arrivèrent au moment ou les hommes de Massam furent fin prêt et se mirent a charger sauvagement en formation lache et sans tenir une ligne précise
Les cavaliers du Sultan chargeantLes hommes de Ibn eux appliquèrent un plan bien précis, 2 colonnes de milles hommes chargeaient au centre de plein fouet tandis que les colonnes les plus au flanc avaient ordre de prendre les flancs des hommes de Hakim II.
Les deux groupes allaient au grand galop soulevant le sable et les cris, le choc serait surement très violent, les hommes d'Ibn chargeant au centre montrait une sauvagerie rarement vue
Les cavaliers du centre de MassamDes cris
Encore des cris, des hommes tout vétus de blanc, de même nation mais aux idéaux tant différents allaient se déchirer en plein désert.
Des cris et puis...
Le choc final
Les hommes du centre de Masam furent tout simplement happés par la force et le surnombre des Sultanistes. Il semblait que la bataille était d'ores et déjà perdue par les pro-espagnols, c'était sans compter sur la redoutable tactique prévue par Massam et bientôt les fidèles de Hakim II virent 1000 fiers cavaliers arriver sur leurs flancs
Les cavaliers de Massam flanquant les sultanistesCes nouveaux arrivants percutèrent la formation sultaniste avant de la pénétrer violement en écrasant sous leurs sabots la première et deuxième ligne. Ils changèrent immédiatement la donne et déjà les sultanistes commencèrent à reculer, Ibn Al Massam, qui était au centre relança ses hommes. Tout à coup, le dignitaire eut un sursaut, il aperçut au milieu de la mêlée le chef des cavaliers adverses brandissant son fusil pour harranguer ses hommes.
L'ancien esclave n'hésita pas un instant et piqua des deux pour se battre en duel, s'il le tuait, il sauvait ses hommes et toute l'armée espagnole. Massam sortit son sabre, son adversaire, l'apercevant vit s'allumer son regard et dégainant lui aussi, frappa les flancs de sa monture pour défaire son ennemi qu'il ne considèrait comme un simple indigène du Sud
Les deux hommes se heurtèrent violemment et un seul coup bien placé de la part de l'un fit tomber l'autre à terre, il gisait là son sang coulait abondamment sur le sable ocre du Maroc, cet homme, c'était Hakim II. Des cris de panique agitèrent aussitôt les sultanistes, Hakim fut saisi par les membres de sa garde et l'ensemble de l'armée s'ébranla vers le désert loin. Des ordres avaient été envoyé au reste de l'armée pour qu'ils rejoignent la cavalerie a El Hajeb
Ibn Al Massam regardait autour de lui, les cadavres des hommes se mêlaient à ceux des chevaux, ses hommes qui étaient encore debout n'étaient guère bien nombreux mais leur voix s'élèva en une seule et puissante clameur qui glaça le sang de l'homme noir
"Le Lion du désert est le plus vaillant guerrier de cette terre répétaient-ils"
Il était a la fois impressioné et immensément heureux d'avoir tué, ou du moins blessé son ennemi de toujours et croyait désormais a la fin prochaine de la guerre
Bilan: Massam: 2500 cavaliers
Sultanistes: 8000 cavaliers