Ambassade de Venise

"Très Haut Saint-Père,
C'est avec une immense joie et un très grand plaisir que je vous envoie mon plus pieux et plus digne ambassadeur.
En espérant que nos relations seront fructueuses et nous apporteront, sous le regard bienveillant de notre Dieu, la prospérité et la sérénité.
L'homme qui vous portera cette lettre officielle est mon ambassadeur, C.B..
Votre bien dévoué, Consul Paolo Renier"


C'est avec une grande joie que je prend le poste d'ambassadeur au près du Saint-Siège,
C.B., ambassadeur de Venise à Rome.

Ambassade fermée

Les diplomates venitiens ont été redirigé vers la frontière.

Sa Sainteté accepte l'audience.

Introduit dans la salle de rencontre du Pape, le Cardinal, prit la main du Pape, la baisa et après y avoir été invité, s'assit.

"Votre sainteté, c'est un très grand honneur pour moi de pouvoir Vous voir, et une très grande joie.

Les tensions entre Venise et le Saint-Siège ont souvent pu se faire sentir, mais c'est dans les couples où il y a le plus d'amour que les pires disputes éclatent... Ainsi, je suis envoyé auprès de Vous par le Doge de Venise pour traiter, rapidement, le problème actuel. La République est au bord de la guerre, contre l'Autriche, la France et l'Espagne si Elle venait à rejoindre cette coalition.

Je n'irais pas par quatre chemins, ainsi je Vous demande clairement votre position sur l'affaire épineuse qui est celle que je viens de vous exposer."

Le pape pris une grande inspiration et se leva.

Monseigneur Giovanni, moi non plus, je ne compte pas passer par 4 chemins.

Il tourna dans la pièce, l'air visiblement anxieux

Vous n'êtes pas sans savoir que j'ai toujours eu en horreur les conflits entre catholiques qui nous divisent tant. Malgré une certaine amerture face aux vainqueurs de la précédante guerre, sachez que je prendrai la défense de la nation qui sera attaquée. Ces batailles sont épuisantes, l'ennemi ottoman semble reprendre vigueur alors que les nations protestantes semblent vivre en paix avec nous. Ce conflit arrive au mauvais moment, malgré l'annonce d'une rébellion au sein de la "Sublime" Porte. Mon cher Cardinal, je vous demande humblement d'utiliser vos talents diplomatiques si chère au Vénitien pour éviter une nouvelle guerre en Italie.

Après avoir écouté avec respect le Pape, le Carinal se leva, et, se préparant au départ, dit au Pape :

"Mon père, j'ai pris conscience de Votre avis. J'en ferais part au Doge de Venise. Mais croyez bien que la guerre qui se profile est inévitable ; cependant, Vous le savez, la guerre n'enchante jamais la République, guerre qui nuit à son commerce et à sa paisibilité. En pleine période de Carnaval, en plus !

Mais il ne faut pas toujours croire que celui qui déclare la guerre a nécessairement tort, ni que celui qui se fait déclarer la guerre est légitime... Je Vous laisse donc, priez pour nous je Vous prie, les temps sont durs.

Avec tout mon respect. Encore une fois, priez pour nous..."

Puis le Cardinal salua très respectueusement le Saint-Père et se retira dans ses appartements de l'ambassade ; il prépara son départ pour Venise, sa voiture portant l'insigne de Venise et battant pavillon diplomatique.