Monsieur le roi du Danemark,
Nous avons bien reçu votre message posté dans notre ministère des affaires étrangères. Vous nous avez reproché l'absence totale d'utilisation de votre ambassade mais vous ne semblez pas non plus daigner vouloir utiliser la nôtre qui, pourtant, n'est pas fermée.
D'autre part, la décision de la couronne britannique semble spontanée, il est inutile donc de vous préciser que notre gouvernement n'a pas expressément demandé son aide.
Vous osez nous affirmer que vos troupes resteraient aux frontières. Nous ne sommes pas du tout convaincu de votre bonne foi ayant pu lire les conclusions que vous tiriez lors de votre dernier compte-rendu au gouvernement danois.
Reprenant les termes que vous avez utilisé, je ne saurais décrire correctement votre hypocrisie et votre maladresse diplomatique lorsque vous nous traitez de naïf et qualifiez nos interventions de précautions de "pathétiques". Sachant que votre deuxième et votre troisième phrase ne s'accordent pas, j'imagine que vous manquez tout simplement de sang-froid et que vous ne méritez pas d'exercer vos fonctions.
Je réitère aussi mes propos lorsque je dis que vous n'avez rien fait pour redresser le Wurtemberg : vous n'avez surtout pas redressé son économie ni son armée et encore moins son unité naionale. Vos avez osé accepter qu'un roi soit catholique et que son peuple dusse pouvoir rester protestant.
Le gouvernement et moi avions décidé de s'entretenir avec vous, à condition que vous retiriez vos ordres ou, à défaut du moins, que vous réouvriez l'ambassade helvète.
N'oubliez pas de sous-estimer la Confédération Helvétique, elle vous le rendra bien.
Salutations,