Ambassade du Royaume de Grande-Bretagne

Sir Carthwright ayant pris connaissance de la réponse favorable de Charles IV fit la moue à la lecture des quelques lignes terminales.

Prenant la sage décision que ce qui touche à la religion devait en être référé à son Roi il envoya copie de la missive royale directement chez Lord North qui se chargerait d'en référer à Son Altesse.
Dans cette attente, il répondit au Roi d'ESpagne.

Citation :

Votre Majesté

Votre réponse favorable et diligente enchante le coeur des sujets britanniques, Soyez en remercié.
Toutefois, Votre requête est particulièrement importante et mérite un examen attentif de la part de Sa Majesté Georges III.
Elle lui est immédiatement rapportée. Une réponse vous sera apportée dans les meillerus délais.

En restant Votre ambassadeur dévoué

Sir Stephen Carthwright
Amabasseur de SM Britannique en Espagne

Sir Carthwright envoya une lettre à l'attention de l'interlocuteur privilégié espagnole, en précisant qu'elle était pour l'attention de SM Catholique.

Citation :

A Sa Majesté le Roi d'Espagne,

Nous sommes heureux d'apprendre votre accord. Mon neuve sera fou de joie lorsqu'il apprendra qu'il sera bientôt uni par les liens du mariage avec sa bien-aimée.

Nous assurons Sa Majesté le Roi d'Espagne que nous tenons à offrir aux nouveaux mariés le meilleur ménage selon les termes de notre accord.

Pour ce qui est de votre faveur. Sachez que Nous avions bien réfléchi à votre demande et nous trouvons que cela est une question morale plus que diplomatique. Notre plus grand devoir est de défendre, en tant que tête de l'église anglicanne, les valeurs et les idéaux de la foi protestante au sein de Notre royaume et de Notre parlement.

La foi catholique est tolérée au sein de notre royaume. Les croyants catholiques ne sont pas empêchés de pratiquer leurs foi mais ils faut qu'ils se plient aux lois de Notre royaume, qui sont fondé sur la défense des principes anglican de l'église à laquelle j'ai juré de représenter et défendre lors de mon couronnement.

Cordialement,

Georges III

Votre Majestée,

Nous sommes tres heureux d'avoir pu constater que vous avez murement reflechi quand a notre faveur, et votre reponse nous satisfait pleinement, nous connaissons vos obligations, et le respect du culte Catholique est pour nous une priorité, mais votre garantie de paix aux pratiquants de ce culte nous suffit.

Concernant le mariage, nous attendons votre signal pour commencer les preparatifs de la ceremonie.
Pourvu que ce mariage celle une amitié durable.

Avec mes plus profonds respects,

Charles IV, Roi par la Volontée Divine,
Amen

Sir Stephen Carthwright, du balcon de l'ambassade britannique à Madrid, admirait la scéne qui se présenta devant lui...La grande ville de Madrid dans toute sa splendeur!

Les gens marchaient à droite et à gauche, les commerçants incitaient les passants de rentrer dans leurs boutiques, les enfants jouaient sur les chemins...Un vrai spéctacle de l'humanité qui défila devant les yeux de Sir Carthwright.

Soudain, un valent apparut: "Le Marquis Vazquez de Figueroa, Sir."

"Excellent, faite-le rentrer."

Après avoir entrer dans le bureau de l'ambassadeur, Sir Carthwright invita son invité à s'installer.

"Mon cher Marquis, je suis chargé par SM Britannique de vous informer que le Prince William Henry devra arriver dans votre capitale le mois prochain, afin d'assister à son mariage à la Princesse Maria Josefa."

Il proposa un verre de vin français, diréctement importé des caves royaux londoniennes, au Marquis avant de poursuivre son discours.

"SM Britannique désire que le gouvernement espagnole commence les préparatifs de la cérémonie de mariage afin d'unir ces deux personnes distinguées. Naturellement, SM Britannique m'a autorisé de vous informez qu'elle est préte à accépter une cérémonie catholique."

Sir Stephen Carthwright attendait dans le halle du Marquis Vazquez de Figueroa lorsque la porte du bureau du Marquis s'ouvera et un valet se présenta devant lui.

- "Excellente. El Marquis de Figeuroa vous invite à rentrer."

- "Mucho gracias."

Après avoir entrer dans le bureau du Marquis, Sir Carthwright enleva son chapeau en guise de salutation à son hôte.

"Mon cher Marquis, je suis chargé par SM Britannique de vous découvrir comment progressées les préparatives de notre convention matrimoniale ainsi qu'un renouvellement de nos accords commerciales expirés depuis août 1782."

Un courrier arriva du 10 Downing Street rédigé par le Premier ministre Lord Frederick North en personne.

Votre Majesté,

Je me permet de Vous informer du souhait de la Couronne Britannique de renouveler le traité qui nous lie si étroitement aux fins de pourvoir aux besoins de Notre Royaume.
En effet le traité précédent échu fin août 1782 se doit d'être renouvelé expressément et la Couronne Britannique est en mesure de vous proposer les conditions suivantes :

Citation :

Traité de Commerce entre l'Espagne et la Grande Bretagne :

Leurs Majestés Charles IV Roi d'Espagne et Georges III Roi de Grande Bretagne, d'un commun accord en sont arrivés a ceci :

Article I :

La Grande Bretagne s’engage à acheter chaque mois à l'Espagne 400 Kg d'Or pour 52 000 pieces d'or.
La Grande Bretagne s'engage à acheter chaque mois à l'Espagne 10 Tonnes de Cuivre pour la somme de 60 000 pieces d'or.
La Grande-Bretagne s’engage à acheter chaque mois à l'Espagne 30 tonnes de bois pour la somme de 90 000 pièces d’or.

Article II :

L'Espagne s'engage a acheter chaque mois à la Grande Bretagne 9 Tonnes de Tissu pour 27 000 pieces d'or.

Article III :

Ce traité d'une durée d'un an à compter de sa signature par les deux parties, sera reconductible expressément, avec une possibilité d'ajustement des quantités ou produits, à son échéance.

Si les termes Vous agréent merci de bien vouloir m'en tenir personnellement informé.

Respectueusement.

Longue Vie à Votre Majesté !

Lord North,

Ce Traité nous convient parfaitement, nous sommes tres contends que vous renouvelliez votre confiance en nos produits, et intrasequement, en nous meme.
Nous avons le plaisir de vous inviter au Mariage de la Soeur de notre bon roi Charles IV et du Neveu du Roi de Grande Bretagne George III.
Cette invitation vos aussi pour toutes les personnes que vous jugerez necessaires.
De notre coté, nous allons inviter les Cours Européennes que nous estimons.

Avec mes sinceres salutations,

Un courrier parvient de Londres du Prime Minister

Citation :

Votre Majesté

Quelle n'a pas été la joie des sujets de la couronne britannique en apprenant l'organisation si prompte de l'union de ces deux êtres charmants !
Sa Majesté George III est comblée d'aise et se rendra d'excellent gré à Votre auguste cérémonie.
Quant-à moi, je Vous suis infiniment reconnaissant de cette invitation mais je me dois à la Couronne qui ne peut se dispenser de Son Souverain et son premier ministre en même temps. Je me vois dans l'obligation de décliner, à mon plus grand regret, Votre noble invitation, mais serai représenté par mon émissaire en poste à Madrid.

Pour ce qui est de l'accord commercial, la Couronne Britannique est fière de reconduire un accord si fructueux et fort en amitié entre nos deux nations.

Longue Vie à Votre Majesté !