El Hajeb

Dans l'Après Midi, les cavaliers iberistes revinrent au campement espagnol, tous marqués par des traces d'un combat violent et acharné.

Ibn Al Massam, qui avait le bras en sang rejoignit la tente du Maréchal. Après un bref salut il s'assit en tailleur en face de son interlocuteur et présumé chef.

"Je ne suis pas très content Sidi" déclara t-il, nous sommes tombé face a 15000 cavaliers de SM Hakim II et ou étiez vous alors! pourquoi n'avez vous point envoyé de renforts!"

Le maréchal fit la moue, il était évidemment gêné d'autant plus que le soleil se montrait écrasant en cette belle journée de février et l'empêchait de rassembler toute sa raison

"Vous m'en voyez navré mais vous étiez parti trop en avant nous n'avons pu nous rendre compte de l'embuscade sultaniste..."

"Vous vous moquez de moi; trancha le touareg! Cela fait deux fois que nous vous sauvons d'un désastre et je ne..."

"C'en est assez Massam! Taisez vous! le maréchal semblait avoir retrouvé toute sa vigeur et son autorité! vous n'êtes pas venu ici pour me narrer vos jérémiades! Que vouliez vous conrètement me dire?"

A ce moment le regard d'Ibn sembla se durcir, il plongea ses yeux dans celui de l'Espagnol et révélà comme un mélange de peine et de rage



"Ce que je voulais vous dire? que l'armée du Sultan s'était replié à El Hajeb, mais vous êtes surement trop lâche pour l'affronter, avec toute votre stratégie misérable vos préparations de plan, c'en est a croire que vous avez oublié le courage! J'ai blessé le Sultan de mes mains! alors que je n'avai que 4000 cavaliers pour parer la marée qui s'abbatait sur nous, on me nomme le "Lion du Désert" désormais et je ne peux me permettre de poursuivre une technique de chiens galeux sous votre commandement! Soit nous attaquons El Hajeb ensemble, soit moi et mes hommes iront seuls Salim El Fechoui et ses bédouins nous suivront"

Pour finir Massam cracha par terre et sortit de la tente pressament

Bon la reprend le scénario.


Le Roi Charles IV envoya les Cavaliers Marocains dans la dirrection de El Hajeb pour narguer l'armée du Sultan.
Des que celui-ci sera assez enervé, apres l'humiliation totale qu'il a subi, il levera le camp vers Meknes.
Les Cavaliers ferront bien attention de ne pas prendre de risques et devront eviter le combat a tout prix.

Il est a noter que la nouvelle de la defaite des cavaliers du Sultan et la blessure de celui-ci s'est propagé comme une trainée de poudre dans tout le pays, et l'on peut affirmer qu'aujourd'hui, nombres de villes sont pretes a se revolter.

Les cavaliers de Massam arrivèrent au campement espagnol accompagné, au grand étonnement de tous de cavaliers sultanistes



La troupe montée s'arrêta devant la tente du maréchal et Ibn Al Massam entra en premier dans celle ci.

"Sidi, je vous apporte de bonnes nouvelles du désert, veuillez sortir s'il vous plait"

En émergeant de la tente, le commandant espagnol se retrouva nez à nez avec un noble probablement sultaniste étant donné son riche accoutrement


"Bonjour sidi, dit ce dernier dans un espagnol parfait, mon nom est Farid el Muktoum et je suis venu vous annoncé que suite à la blessure que le "Lion du Désert" lui a infligé, notre sultan Hakim II a dépéri, ne supportant un voyage trop pénible evrs el Hajeb. Apprenant cette nouvelle, l'ensemble de l'armée qu'il dirigeait a décidée aujourd'hui de se rendre et de stopper définitivement. En guise de notre bonne foi nous vous apportons ceci"

D'un signe l'homme fit avancer deux fellahs qui tenaient une caisse conséquente, lorsque celle ci fut ouverte, l'oeil du maréchal espagnol s'alluma, un immense trésor qui était estimé a 5 millions de PO se trouvait devant ses yeux.


"Nous attendons vos conditions, déclara l'émissaire sultaniste"

(Kronos je te remercies de tout coeur d'avoir poster, et ce meme si tu le fais pas forcément de bon coeur ce que je peux comprendre apres notre modeste accrochage, j'espere que tu auras recu mon MP, merci encore.)


Le Commandant Espagnol, voyant l'importance de l'enjeu accompagna les hommes du Sultan ainsi que Ibn Al Massam dans les quartiers du Roi qui tenai toujour siege devant Meknes(j'imagine qu'ils etaient revenu a Meknes...).
il leur dit en ses termes:
Tout d'abord nous voudrions vous remercier de vous etre deplacer. En effet comme vous auriez pu vous en douter, notre grief allait avant tout vers le Sultan, et non vers votre glorieux peuple.

Voici nos conditions pour que la paix regne a nouveaux au Maroc:
-Retrocession des Iles Canaries a la Couronne Espagnole et ce dans les plus brefs delais.
-Cession des provinces de Tanger et de Fes a la Couronne Espagnole en guise de dédomagement pour les civils mutilés et tués par la cruauté du Sultan. Il y aura sauvegarde des coutumes Marocaines, de leur religion et les marocains auront droits a la citoyenneté, ce qui veux dire qu'ils seront sous le coup des memes lois que les Espagnols, tout sommes les Sujets de la Couronne résident en Italie par exemple.
-Don de 25 Millions de Pieces d'Or en guise de Butin de Guerre a la Couronne Espagnole.
-Ibn Al Massam devra etre Sultan du Maroc pour les provinces qui lui resteront(se referer a la carte de GI 1715 car il y a 2 provinces de plus pour le maroc que dans GI actuel).
-Don de 5 Millions de Pieces d'or en guise de butin de Guerre a Ibn Al Massam.
-Garantie de Non-Agression entre le nouveau Sultan et la Couronne Espagnole.

Voila nos exigences, bien sur, nous sommes pret a negocier pour parvenir a un accord entre les plénipotenciaires.
N'oubliez pas que au depart, notre Royaume vivait en paix avec vous, ce n'est que l'oeuvre du Sultan tout cela, nous avons beaucoup sacrifier de temps et d'argent, mais le plus important est qu'a cause des agissements du Sultan, les Civils ont été touchés, beaucoup trop touchés, qu'ils soient Espagnols ou Marocains.

Voila, j'en ais fini.

Le dignitaire marocain regarda l'espagnol puis fit la moue, puis détourna son regard vers Massam qui souriait allègrement. C'est avec grand dégout mais en gardant un ton des plus mielleux qu'il prit la parole.

"Je suis totalement d'accord de vous céder la province de Tanger, de vous redonner les Canaries de donner la courrone a Massam, bien que celle ci revienne plutot de droit a El Fechoui son maitre.

Cependant, il nous est difficile de verser 25 millions de pièces d'or à l'Espagnee t de vous céder la province de Fès qui est un sanctuaire pour tout Marocain libre, nous ne sommes pas tant riches et puissants que celà! et l'avenir du nouveau Maroc est en jeu. Nous nous accordons a vous livrer 15 millions de pièces d'or en plus des 5 millions a Massam.
J'aimerai aussi que des hauts membres de la noblesse sultaniste, qui ont eux aussi grandement souffert de cette guerre soit introduits dans le gouvernement du Nouveau Maroc"

A ces dernières paroles Massam frissona mais ne dit rien

HRP de rien flo t'a eu une attitude assez cool comparée a d'autres HRP

(Hrp Merci Kronos, sans deconner, mon grief tenai a peu de choses, un malheureux malentendu peut faire pas mal de trucs, j'espere qu'on en tirera tous les deux la conséquence/HRP)

Le Roi Charles IV répondi a l'emissaire, alors que El Fechoui et Ibn al Massam étaient présent:

Ecoutez,
D'abord pour ce qui concerne l'avenir du Maroc via la Couronne du Sultanat, nous tenions a recompensser en priorité Ibn al Massam qui a eu une conduite tout a fait exemplaire contre nos ennemis, mais apres, nous n'avons en aucun cas le droit de nous meler de vos affaires politiques, nous souhaitons juste que ce soit le Parti de El Fechoui et de Ibn al Massam qui prenne la tete du Maroc car ils nous ont prouvés leur courage et leur loyauté plus d'une fois, aussi nous leur faisont totalement confiance.

Pour ce qui est des dommages de guerre, nous tenons absolument a recevoir ses deux provinces. Nous ne comptons pas asservir votre peuple, notre Royaume bien que Chretien, reconnait les autres Religions, d'ailleur je modifierai la legislation en votre faveur, des mon retour en Espagne. Le Peuple Espagnol ne se sent en rien oprimé, il a suivi son Roi comme un seul Homme dans l'adversité, j'imagine donc qu'il est loin de se sentir opressé, n'ayez crainte sur ce point.
A la rigueur, nous consentons a diminuer a 15 millions de Pieces d'Or la somme qui nous est du, en plus des 5 Millions pour nos Alliés Marocains, a condition que vous nous cediez les Provinces de Fez et Tanger. C'est deja un recul de 10 millions de Pieces d'Or, ce qui prouve bien notre bonne fois et notre volontée de parvenir a la paix.

L'émissaire hésita un instant, il dévisageait du regard chaque membre de la pièce et était à la limite de l'affolement, il se trouvait en fin de compte bien seul ici et n'osait pas tenir tête a ce roi qui lui semblait surpuissant.

"Fort bien, dit-il, je vois que vous êtes un homme d'honneur en acceptant les compromis de la négociation. J'en ferai de même et accepte donc vos conditions. Que Dieu et Allah ne foulent désormais plus les sentiers de la guerre l'un contre l'autre."

Et l'homme tendit sa main en direction de l'Espagnol.

Le Roi Charles IV, determiné a en finir avec cette campagne, fut tres heureux du choix du Marocain.

Il dit alors a son Etat-Major qui etait présent, a El Fechoui, a Ibn al Massam et enfin a l'Emissaire Sultaniste:

"Cette affaire étant résolue, vous etes mes invités, nous allons pouvoir passer a table messieurs. Ne dis-ont pas qu'apres l'effort vient le réconfort"

Le groupe alors parti pour une grande tente qui juxtaposai la tente ou eu lieu les negociations, deux Grenadiers de la Garde en faction a l'entrée de celle-ci ouvrit une tenture, qui offri un fabuleux spectacle:
Une table immense remplie de mets qui donnaient l'eau a la bouche attendai ses messieurs.
Bon appetit bien sur..

L'emissaire marocain cependant , s'inclina devant le Roy et dit

"Votre Majestée, vous m'excuserez mais je dois repartir au plus tôt prévenir mes compagnons des conditions que nous avons établi, les hommes souffrent à m'attendre dans la chaleur du Haut-Sahara et je ne peux me permettre de ripailler pour prolonger leur anxiosité
Nous pouvons vous garantir sur l'honneur que l'armée sultaniste sera ici dans cinq jours et qu'elle sera prête à déposer les armes devant SM."

Je remercie Sa Majestée pour sa courtoisie, sachez qu'elle ne sera point oubliée

Un immense nuage de sable s'éleva à l'horizon, c'était l'armée du Sultan qui était venue déposer les armes, comme prévu.

Durant des heures et des heures des marocains défilèrent devant le campement pour composer un tas d'armes dont ils se débarassaient les un après les autres.

L'armée sultaniste ne comportait désormais plus aucun danger.

L'Armée espagnole avait revetue ses habits de Parade et attendai patiemment la fin de ce manege.

Une fois terminé, les emissaires marocains penetrerent dans le Camp Espagnol.
C'etaient de fiers guerriers monté sur de magnifiques chevaux d'un noir etincelant.
Ils furent imprésionnés par la Garde Espagnole a Pied puis a Cheval qui formai un cordon leur indiquant le passage. Leurs uniformes noirs(a venir, vous les verrez bientot) les détachaient du reste de l'Armée.

Enfin, les Emissaires Arriverent devant le Roi, son Etat Major El Fechoui et Ibn al Massam.
Les Emissaires déposerent personellement leurs armes sur la table.

Le Roi Charles IV leur tandis alors un papier avec marqué ceci en Arabe et en Espagnol:

Citation :

Traité de Paix entre le Royaume d'Espagne et le Sultana du Maroc

Article 1:
Le Roi Charles IV et le Sultan du Maroc s'engagent a respecter les clauses suivantes du Traité.

Article 2:
Le Maroc doit ceder les Provinces de Tanger et de Fez au Royaume d'Espagne ainsi que la Somme de 15 Millions de Pieces d'Or en guise de dommages de Guerre.

Article 3:
Le Maroc doit retroceder les Iles Canaries a la Couronne Espagnole.

Article 4:
La Somme de 5 Millions de Pieces d'Or doit etre versée au Parti de El Fechoui et Al Massam.

Article 5:
Le Parti de El Fechoui et Al Massam doit etre le nouveau Parti dirrigeant le Maroc, les pro-Hakim II devront etre ecartés du pouvoir. Apres la fin de cette guerre, l'Espagne n'a plus de droit de regard quand a la nomination du Sultan Marocain, tant qu'il est du parti cité en premier.

Article 6:
Le Maroc et l'Espagne s'engagent sur l'honneur a ne plus se porter préjudice.

(je crois n'avoir rien oublier)

Le Roi ajouta :

Ceci est le Traité définitif mais il devra etre signé par le prochain Sultan, aussi je vous propose de nommer celui-ci sur le champ.

Aussitot des cris s'élevèrent des rangs marocains et un seul nom surgit

"MASSAM MASSAM MASSAM MASSAM"

El Fechoui fût frappé de stupeur en entendant retentir ce nom, comment pouvait il se laisser supplanter par son ancien disciple, qui de plus n'était pas né marocain!

Cependant, Ibn s'avançat devant la foule et d'un geste qui surprit l'ensemble de l'auditoire sauta sur son cheval et se tint debout.Il s'exclama vivement


"Marocains! Je suis un fils de bédouin, un ancien esclave et jamais je n'aurais cru avoir l'opportunité de monter un jour sur le brillant trône de Rabat. J'honore tous ceux qui me porte le respect et remercie tous ceux qui m'ont aidé à en arriver là. Allah u Akhbar"

Des clameurs firent vibrer le campement espagnol. Massam était Roi, il se dirigea vers le traité, saisit une plume et dessina un lion à l'emplacement de la signature.

Eh bien voila une bonne affaire de terminée.
Vous voila ici chez vous, puissiez vous dirriger ce pays mieux que votre prédécesseur, nous ferrons tout pour en tout cas.

Je decrete une journée de rejouissances pour celebrer ce traité.
Que les Marocains et les Espagnols festoyent, c'est un ordre.

(tu crois qu'il faut le mettre dans la section traité de paix ???)

HRP non c'est bon maintenant tu dois t'arranger avec les admins pr le traité HRP

SCENARIO CLOS