Les deux armées prennent place au matin naissant.
Le Général Zozapowsky, malade, a éxigé qu'on l'attache à sa selle pour la bataille.
L'armée toute entière salue cet acte de courage quand celui-ci passe devant ces troupes à cheval au galop, avec le reste de son état-major.
Le combat commence par un furieux bombardement prussien, fauchant plus de 250 fantassins de ligne polonais, et en blessant plus de 200.
23 canons sont détruits par ce déluge..
La réponce polonaise ne se fait pas attendre!
La salve polonaise emporte plus de 1900 soldats prussiens, ainsi que la bagatelle de 400 blessés..
Les canons prussiens vise alors le flanc droit polonais, et tuent 200 cavaliers, en blessant une cinquantaine d'autre.
Cette fois s'en est trop! l'artillerie polonaise pointe sur les canons prussiens, sur les 80 canons prussiens, 79 sont détruits, la salve polonaise fauchant plusieurs centaine de fantassins.
Non content de cette victoire, elle vise la cavalerie prussienne, et lui cause de lourdes pertes de plus de 1350 cavaliers tués sur les 3500 dragons et hulans prussiens.
Les rangs prussiens sont grandements désorganisés et l'épouvante commence à se faire sentir..les officiers arrivent avec grande peine à faire tenir les rangs..
Puis c'est la catastrophe! la retraite est ordonnée et toute l'armée prussienne s'élance, culbutant leurs officiers!
Le général Zozapowsky qui observe les évenements de sa lunette, sort son sabre et s'élance au devant de la cavalerie.
"L'HEURE EST VENUE PATRIOTES!!!SOBIESKYYY!!!"
Les cavaliers et toute la ligne reprenne le terrible cris!
La cavalerie s'élance..
Dans un premier temps, la ligne progresse au trot, sabre au fourreau, les longues crinières noires des cuirrassiers secouées en rythme, botte contre botte pour garder un alignement sans faille. Les boulets taillents dans cette muraille mouvant ; à chaque coup au but, le sang, les entrailles, les éclats d'os se répandent sur les cavaliers voisins.
Sans un mot, sans un regard, on serre les rangs. Puis les clairons sonnent, les officiers crient, les chevaux sont piqués brutalement.
C'est la charge à tout va, groupée, massive, effrayante.
Le premier rang se penche sur l'encolure des chevaux, le sabre pointé en avant, à l'horizontale.
Des deux coté, la terreure se répand, les braves prussiens voient grandir devant eux cette masse soufflante et hurlante des assaillants, précédés par le martèlement des sabots, le claquement des ordres et le long cri des cavaliers.
Les polonais sont lancés à pleine vitesse contre leurs adversaires, coincés à un train d'enfer entre deux cavaliers, sûr d'enfoncer dans un choc épouvantable l'armée Dahoméene.
À plus de 40 km/h la masse compacte des cavaliers est un bélier urlant.
La ligne n'est plus qu'un masquaret de muscle luisant et d'acier coupant qui fonce vers les fantassins dahoméens.
Les quelques milliers de fantassins encore vivant ou n'ayant pas fuits ont mis en joue, au bout de leur fusil pointé, les mains moites crispées sur la crosse froide, ils observent la vague mortelle qui grandi devant eux de seconde en seconde avec courage..
C'est le choc!
Les cavaliers culbutent la muraille humaine et taillent à tout va.
Les premiers cavaliers sont projetés a bas de leurs montures!
Coupant têtes et bras, les destriers renversent et écrasent les hommes.
C'est la débandade, la fuite éffrénée, des milliers de prussiens son culbutés,écrasés, piétinés par les sabots, s'en est trop! l'armée prussienne s'enfuient en paniquant, poursuivient par la cavalerie légère polonaise!
Elle fait plus de 900 prisonniers.
Bilan:
Le 3e corp prussien est vaincus et ces restes font retraites, le corp a perdue toute son artillerie, plus de 80 canons et moins de 10 000h.
Les polonais eux, sont victorieux, et n'ont subit que peu de pertes, à peine 800 tués.. Ils se préparent à affronter le IIe corp prussien pour la plus grande gloire de la Pologne.
POL:
250 fantassins
23canons
450cavaliers
400blessés (10% meurent par la suite, 100)
PRU:
8400morts
900 prisonniers
900 blessés(15% meurent par la suite, 250)
79 canons
env 300 fuyards