Ministère des Affaires Etrangères - Délégué aux ambassades

Je ne veux pas passer pour plus modeste que je ne suis, mais je ne fais que suivre ma politique de toujours, politique partagée d'ailleurs par mes prédécesseurs.

Il serait ridicule et malvenu qu'un état comme Venise commence à se mêler directement des affaires des Grands; et en règle général, des autres.

Je vous remercie tout de même pour votre reconnaissance et en prends note; mais cela ne signifie pas, par exemple, que je suis un sbire ou un "ami" des protestants; je fais de la politique de niveau internationale et non régionale.

Je me présente: Général Poniatowski, ministre des affaires étrangère de sa majesté l'Impératrice de Russie.

Par la présente, je suis donc abbilité à gérer toute les relations diplomatiques des autres nations envers notre mère patrie la Russie.

Ainsi donc, vos ambassadeurs devront passer par moi, pour s'entretenir avec sa Grande Majesté.

Avec tout mon respect

Général Poniatowski

Dans son hôtel, Sir Canning reçu une lettre marquée du sceau du Doge:

Citation :

Très cher Mister Canning,

Votre présence à Venise me ravi; sans êtes-vous venu aussi profiter du Carnaval? Quoi qu'il en soit, vous êtes le bien venu; pour ce qui est de votre demande de participation au Congrès -dont l'activité a été limitée par les tensions européennes ainsi que les changements de souverains et les fêtes de Noël- , je ris encore, sans méchanceté, de la mode anglaise de s'inviter partout. Vous comprenez que je dois soumettre votre demande de participation aux autres membres du Congrès. Aussi devrez-vous certainement patientez un peu; mais le Carnaval, ses jeux, ses femmes et ses festivités vous y aideront.

Je dois aussi vous avertir; que les Italiens puissent commercer avec le Royaume-Uni, je m'en réjouis, mais, sans vouloir vous blesser, avez-vous fait les comptes? Autrement dit, avez-vous pesez le "pour et le contre", ce que le Royaume-Uni y gagnerait et ce qu'il y perderait? Sans doute cela serait pour vous une source sûre d'approvisionnement bon marché, mais le coût des ambassades ne vous pénaliserait-il pas trop? Si vous avez ces estimations, je serais réellement enchanté d'en avoir une copie.

Tout cela dit, je soumetterais votre candidature de participation au Congrès dès la réception de votre réponse.

Vous êtes invité ce soir à la table du Doge.

Amicalement

Lettre à l'attention du Doge de Venise

Sa Majesté Louis XVIII de Bourbon, Roy de France et de Navarre, Vous prie de venir l'honorer de Votre présence en assistant en la Cathédrale de Reims le 20 Février de l'An de Grâce 1782 au Sacre et à la Messe qui sera donnée à l'occasion de son accession au Trône de France.

La suite des festivités se tiendra à Versailles.

Bien Vôtre,

Louis

Au Roy de France reconnu et légitime:

"Très Haut et Très Bon Louis XVIII,

C'est un honneur innespéré pour moi; je ne peux qu'accepter, naturellement.
Ainsi, je serais présent et je tiens encore une fois à vous remerciez et vous louer.

Mais je profite aussi de cette occasion de correspondance directe pour vous demander ce que vous pensez sur la situation italienne suite aux propos menaçant du jeune Charles-Albert du Piémont-Savoie.

Bien à vous"

Mes cordiales salutations à son altesse sérénissime Paolo Renier !

Moi, Friedrich-Wilhelm III, vous annonce ma toute récente intronisation au royaume de Prusse et vous fait part de la sympathie que je vous porte, vous qui etes un souverain éclairé à mes yeux.

J'espère que nos deux nations sauront s'entendre et s'apprécier malgré notre éloignement qui n'est que géographique et non celui de nos coeurs.


Bien à vous, Friedrich-Wilhelm III

Au roi de Prusse Friedrich-Wilhelm III :

"Au Très Haut et Très Grand Friedrich-Wilhelm III,

Je suis ravi de votre message, et vous offre mes voeux de chance et de courage. La Prusse est une grande nation et nous tenons à ce qu'elle retrouve sa place au sein du concert des nations du Nord. Elle est, je le crois, indispensable à un bon équilibre dans l'Europe.

Ainsi, par ce court message, je vous envoi mes plus sincères salutations respectueuses et vous fait part de mon désir de voir se relever la Prusse.

Avec toute ma confiance."

[u]A l'attention de M. le Consul[/u]


Votre Majesté,

Nous Necker, Ministre des affaires etrangère du Royaume de France , viens a vous pour vous présentez mes plus humbles hommages a Votre tres gracieuse Majesté.

Nous sommes heureux de vous faire savoir que nous sommes emplement satisfait du traité que vous avez conclu avec Sa Majesté.

Aussi est ce mon devoir de me presentez a vous pour vous dire que dorenevent nous nous entretiendrons ensemble de toutes les préocupations que vous pouvez vous poser.

Bien Vôtre,

M.Necker

Réponse à Monsieur Necker :

"Le 25 décembre 1782,
A Venise,

Monsieur Necker, je tiens à vous féliciter pour votre nomination et vous souhaite bien du courage et de la force pour mener à bien votre travail.

Je vous remercie d'approuver les relations qui lient officieusement la France et Venise, mais je vous prierai de ne pas trop en parler, car malgré la confidentialité de nos lettres, des espions peuvent aisément rapporter à leur souverain certaines informations plus ou moins erronées, et ainsi introduire des quiproquos.

Je compte donc sur vous pour user de moyens plus discrets, que vous connaissez, pour me contacter sur ces affaires là. Je sous entend donc précédemment que je suis prêt à rentrer en contact diplomatique avec vous.

Sans doute n'êtes-vous pas sans savoir les liens qui me lient aux marquis de Castries ainsi qu'au Grand Roi Louis lui-même. Je vous invite à vous renseigner donc auprès d'eux plus emplement à mon sujet et au sujet de Venise, pour que vous puissiez vous positionner correctement quant à moi et à la République dont je suis le Consul.

Recevez en tout cas mes plus sincères encouragements et mon amitié, en ce jour béni de Noël."

Réponse à l'invitation :

"Nous acceptons avec joie et honneur cette invitation. Nous aurons bien des choses à discuter."

A son excellence le Doge de Venise :

Le gouvernement et moi-même avons voté à l'unanimité un projet qui, nous l'espérons, pourrait se concrétiser avec votre accord. Nous avons donc décidé de construire une ambassade de Venise à Zurich et nous nous chargerions, avec votre consentement, des frais engendrés par la construction de l'ambassade helvétique à Venise afin de sceller une entente qui, ce nous semble, durera pour longtemps.

Avec notre pleine considération,

Au Cardinal Genga :

"Monseigneur, je tiens premièrement à vous féliciter pour votre nommination à votre poste capital. Sûrement le Saint-Esprit vous a désigné pour cette tâche, et nous vous en félicitons.

Pour en venir directement au problème génois, je trouve l'attitude du Saint-Siège bien tendencieuse, et très peu inspirée diplomatiquement. En effet, l'Autriche nous avait donné sa parole, pour nous céder la Ligurie une fois la guerre finie ; vous connaissez la suite. Mais si l'Eglise ne tient pas compte, ou méprise la parole des souverains, qu'elle nous en informe.

Enfin, les menaces que vous faîtes peser sur nous sont déplacées et infondées. Il est innacceptable que Rome fasse valoir son pouvoir spirituel au profit de sa politique. C'est une félonie innenvisageable de votre part, Monseigneur, et je vous informe que la politique est faite non par le Seigneur, mais par les Hommes ; ceci explique cela. Mais retenez aussi que condamner un souverain légitime d'un Etat catholique pour une entrée en guerre, alors qu'il est l'offensé et le plus faible, est incohérent quant à vos prêches.

Avec tout mon respect."

Au Président Pierre Ochs :

"Monsieur, nous sommes ravis de votre missive, et nous l'acceuillons avec joie. Nous sommes fin prêt à établir une ambassade de votre Confédération en notre capitale ; un bâtiment administratif va être immédiattement préparé pour vous servir d'ambassade. Nous espérons que cette marque d'amitié et d'estime qu'est l'établissement d'ambassades communes marque le début d'une longue et prospère collaboration.

Avec notre plus profond respect et notre fraternelle amitié."

Au commandement russe :

"Messieurs,
le directeur des arsenaux et moi même avons pris connaissance de votre demande. Après consultation, nous avons estimé que la Free Russian Fleet pourrait séjourner librement dans nos eaux.

En ces temps difficiles où les menaces pèsent sur Venise, nous avons besoin de continuer à réaliser des rentrées d'argent, aussi nous vous demandons, pour une flotte si considérable -car nos arsenaux seront remplis à 75% par cette flotte, un très léger dédommagement. Nous estimons que 10.000 PO mensuels seraient un faible remboursement des place des arsenaux, mais nous nous limitons à si peu car nous sommes pour vous offrir un port d'attache.

Ainsi, si vous le voulez bien, Venise sera désormais le port d'attache de la Free Russian Fleet. Des festivités carnavalesques seront données pour aceuillir les navires et les marins dans la Sérénissime.

Avec mes amitiés."