Château de Versailles

Un valet entre dans le bureau du Ministre de la Guerre:

"Messieur, le Roi sera là dés demain. Il vous demande de lui faire un compte-rendu sur les événements qui se sont déroulés dans le courant des deux Semaines ou il a été en vacances. Il compte sur vous."

Ordre à la Milice de Guiguamp d'aller immédiatement arrêter le dénommé Sieur Joachim, coupable de Hautre Trahison envers les Peuple et le Roi de France. Il sera fusillé dans la Cour du Chateau de la Bastille. Personne ne pourra s'opposer au roi sans en subir les conséquences, cela sera un exemple.

Melesherbes de Lamoignon, Ministre de la Police du Roi Charles X

Le Baron arrive au Palais de Versailles et transmet les résultats de son Ambassade au Roi.

Ainsi donc ses maudits autrichiens ont décidé de la garder auprès d'eux soi-disant pour ne pas que je le décapite. Si ils était un peu plus intelligent, il se seraient rendu compte que je peux pas le décapiter. Ce que je voulais, c'était l'éduquer à ma façon pour le former à devenir le futur Roi de France! Ces maudits autrichiens ont dépassé les bornes. Transmettez ce communiqué au Sénat: L'Empire d'Autriche est désormais et officiellement déclaré Ennemi de la Nation! Qu'ils officialise ce communiqué puis il sera envoyé à tous les postes administratifs de France. Payez-en quelqu'un uns s'ils sont réticents. Je veux voir immédiatement dans mon bureau le 1er Ministre et le Ministre de la Police. Convoquez aussi mon second Aide de Camp, Emmanuel d'Aiguillon. Ils n'auraient pas du refuser...

L'officier commandant des troupes françaises à Varsovie sera transféré en rance dés demain pour manquement à son devoir. Il sera remplacé par un général plus compétent et pacifiste.

Messieurs, la tension est à son paradoxe. J'organise une réunion au sommet, que tous les ministres y soit présents. Convoquez aussi l'Ambassadeur d'Espagne et celui de Hollande, je veux avoir l'avis de mes alliés et amis. La réunion commencera à partir de Demain 14h. Mon aide de camp vous fera un résumé de la Situation. Le sort de la france se jouera dans cette réunion.

La Reine arriva dans le Bureau ou les Ministres était rassemblés en compagnie du Ministre Louis Sartine.

Voici la liste du Gouvernement définitif du Royaume de France:

Chancelier Réné Maupeou (1781-...)
Ministre de la Guerre: Maréchal Ségur (1780-1781), Maréchal Soulise (1781-...)
Ministre des Affaires Etrangères: Comte Vergennes (1781-...)
Ministre de la Police et de la Justice: Malesherbes de Lamoignon (1781-...), assisté à la Police par Fouché (1781-...) et à la Justice par Cambacarès (1781-...)
Ministre de l'Economie: Comte Turgot (1781-...)
Ministre des Finances: Berthier de Sauvigny (1781-...), assisté par Lebrun, trésorier Royal (1781-...)
Ministre de la Charité et des Affaires Religieuses: Charles Talleyrand (1781-...)
Ministre de la Marine: Antoine Sartine, rapellé au Service de SM (Février 1781-Juillet 1781), Amiral Jean-Batispte Estaing-Saillans (Juillet 1781- Août 1781), Louis Sartine (Août 1781-...)
Secrétaire du 1er Ministre aux Services et à l'Industrie: Machant d'Arnouville (1781-...)
Conseiller Personel de la Reine: Louis Sartine (1781-...)

NDR: Les noms cité ici étant les véritables noms des ministres de l'époque, le royaume de France ne prend aucune responsabilité au cas ou un problème se déclarerai avec un ancêtre de ses personnes.

Mon Cher nouveau chancelier, je vais vous confier une mission digne de votre importance. Vous allez rédiger un texte de lois formant une constitution à partir de la Missive Prioritéaire que je vous remet à l'instant. Je vous charge aussi de répondre aux différents lettres des pays mis et ennemis dans le Ministère des Affaires Etrangères. Vous pourrez également faire des raprochement politique avec certains pays, conclure des accords politiques ou commerciaux mais qui devront avoir ma signature pour petre validé. Je vous laisse en vous souhaitant bonne chance.

Une nouvelle enquête est ouverte. Elle conscerne l'enlèvement de la Princesse Anglaise Charlotte. Tous les moyens sont bons pour la retrouver. La coopération avec les services britaniques est évidamment de mise.

Ce 5 décembre de l'hiver 1781 restera gravé dans les mémoires des Versaillaises et des Versaillais.

Malgré le froid qui régnait au dehors, le Peuple réuni pour l'occasion attendait avec impatience le Retour de son Roy, prêt à acclamer le nouveau monarque.
A 11h du matin, du brouillard encore présent qui enveloppait l'ensemble de la foule dispersée le long de l'Avenue de Paris surgit le cortège Royal amenant le Roy Louis XVIII et la Reine Marie-Joséphine au Château. Le couple Royal, après avoir longuement salué les sujets, franchit les imposantes grilles sous les cris de "Vive le Roy! Vive la Reine! Vive la France!".

L'ensemble des membres du gouvernement provisoire se tenait en rang au niveau de la Cour de marbre, de même que les fidèles de l'ancien Comte de Provence. Accompagné de la Reine, le Roy Louis descendit de son carosse, puis pénétra à l'intérieur de son Château. Au même moment, un rayon de Soleil transperca l'épais manteau nuageux pour atteindre Louis, qui reconnut dans ce signe la protection du Roy Soleil son glorieux ancêtre.

"Bienvenue chez Vous, Sire"

Les portes se refermèrent.

Ayant reçu pour instruction de se rendre au Château de Versaille, Charles Theodore s'y rendit avec son escorte, puis fut introduit dans ses appartements. Il attendait que le Roy de France pût le recevoir.

Sont invités à se rendre dans la Royale Demeure de Versailles pour y prendre possession de leurs appartements personnels les Souverains et Dignitaires étrangers ayant répondu favorablement à l'invitation du Roy Louis XVIII de France et de Navarre.

Le Grand Chambellan du Château

Le Grand Electeur de Bavière Charles Théodore, représentant l'Empereur Joseph II d'Autriche pour le Sacre du Roy Louis, fut accueilli avec tous les égards du à son rang.
A la descente de son Carosse dans la Cour de marbre, le Grand Chambellan était la, prêt à lui souhaiter la Bienvenue.

Une fois les formalités du protocole effectuées, le Grand Chambellan du Château conduisit le Grand Electeur dans ses appartements situés dans l'aile droite du Château, avec vue sur l'Orangerie, non sans avoir au préalable traversé la célèbre Galerie des Glaces, lieu de tant de réceptions données jadis à la Gloire du Roy Soleil.

Après un long dédale de pièces resplendissant la puissance à la française, le Grand Chambellan fit ouvrir les portes qui donnèrent sur les chambres et le cabinet de travail réservés pour Charles Théodore et sa suite.

"Excellence, je vous souhaite un agréable séjour sur notre terre de France"

Et sur ce, il repartit s'affairer aux préparatifs du Sacre, laissant le Grand Electeur face aux fenêtres, émerveillé devant la beauté des jardins élaborés par Le Nôtre.

Le Ministre des Affaires Etrangères de Gênes Jonathan Kerpen arriva en fin de soiré à Versailles. Il fut ébloui par la splendeur du palais royal. Il demanda à être installé lui et sa petite suite à Versailles ou à Paris afin d'attendre le sare en visitant une si belle ville.

Le 19 Février 82, vers 22h, c'est avec le plus grand des soulagements que le Roy Louis arriva sans encombre dans sa demeure de Versailles.


Son convoi avait réussi la prouesse de rallier Paris en seulement 14 jours, lui permettant d'arriver à temps pour les derniers préparatifs avant la cérémonie de demain. Déjà, étaient annoncées à Reims les arrivées du Doge de Venise, du représentant de la République de Gênes et de bien autres chefs d'Etat tous venus pour l'occasion.

Les canons de Versailles se mirent à retentir dans la nuit, pour annoncer à la population toute joyeuse le retour de son Roy.

Un Roy bien fatigué par près de quinze jours de voyage, et des négociations qui avaient fini de ramener la guerre dans les esprits des français. Mais, l'heure était à la fête, et malgré les événéments graves s'annoncant en Provence, les Versaillais tous avaient tenu à se rendre aux grilles du Château, pour apercevoir celui qui leur avait juré à son arrivée de ramener la prospérité dans le Royaume de France.

Le Roy Louis, recu en grande pompe par le Grand Chambellan de France toute la Cour et par le Grand Electeur de Bavière qui avait tenu à rester à Versailles jusqu'à son retour, se précipita dans les appartements de la Reine Marie-Joséphine pour lui témoigner toutes les marques d'affection qu'elle méritait après une si longue absence. Les retrouvailles furent empreintes d'une émotion indescriptible au commun des mortels, ce qui attendrit l'ensemble des Courtisans...

Et le couple royal, heureux de se retrouver à la veille du deuxième plus beau jour de leur vie, se dirigea vers le célèbre balcon de la Cour de Marbre pour remercier la ferveur du peuple Versaillais déplacé en masse pour fêter le Couronnement à venir avec ses Souverains.

"Vive le Roy! Vive la Reine! Vive la France!" hurlait la foule!

Le Roy, ému par l'affection qui lui était portée, déclara sur les coups de minuit les festivités du Sacre officiellement commencées.

Et c'est sous les feux d'artifice déclenchés dans le Parc du Château en l'honneur du Roy Louis que le carosse royal et l'ensemble de la Cour prirent sans plus tarder la direction de Reims.

Réception au Château de Versailles

La Cérémonie terminée, les festivités se poursuivèrent bien naturellement dans la somptueuse demeure de Versailles.
Les services les plus luxieux, la vaisselle vermeil avaient été sortis pour l'occasion.
Le magnifique banquet dans la Galerie des Glaces permit aux nombreux convives de goûter aux plaisirs de la gastronomie française.
Avec le faste digne de la Cour du Roy Soleil, les différents plats furent apportés par les laquais, une musique accompagnant chacun d'entre eux.
Le Roi salua l'ensemble de ses convives, s'entretint brièvement avec le Prince d'Orange et le Doge de Venise, puis s'installa avec la Reine à la table qui leur était réservée, avec pour compagnie le Pape Pie.


Le repas est l'occasion pour bon nombre de Souverains de s'entretenir sur les thèmes brûlants de l'actualité européenne. Le Roi Louis, d'ailleurs fort étonné de l'avoir appris après la cérémonie, attend le moment opportun pour s'entretenir avec Charles IV de Bade afin de connaître les motifs de sa mystérieuse absence au Sacre.

Le repas terminé, les invités seront conviés au Bal donné toujours dans la Galerie des Glaces, et qui sera suivi par un magnifique feu d'artifice dans le Parc visible depuis le Château.

Le Roi Louis, après avoir ouvert comme il se doit le Bal en compagnie de la Reine, se dirigea vers le Doge de Venise qui souhaitait ardemment se confier à lui.

"Excellence, nous sommes ravis d'avoir pu vous compter parmi nos invités. En fin connaisseur, vous avez su apprécier notre Royaume et sa gastronomie à leur juste valeur. Pour que votre fin palais puisse à Venise prolonger ces heureux instants, je vous ferai remettre avant votre départ deux caisses du merveilleux champagne que vous dégustez en ce moment. Il saura combler l'ensemble de vos convives à l'avenir, je m'en porte garant!"

Et le Roy sur ces faits d'engloutir une nouvelle flûte de champagne.

Le représentant du Doge de Gênes se félicitait de la beauté de ces fêtes et était émerveillé de la splendeur du château. Il discutait avec les nobles français puis vit le Roi de France en personne et commenca à se diriger vers lui en saluant les dignitaires étrangers au passage.

"Votre Majesté, je suis très heureux de vous rencontrer. Savez-vous que la cour de Gênes parle beaucoup de vous, en bien évidamment, et demande ardamment un raprochement avec votre Nation? Ils pensent évidamment à l'ancien protectorat signé avec votre frêre, Louis XVI. Mais le temps n'est pas à la politique. Je venais vous féliciter pour votre nouveau "rôle" de Roi de France. J'éspère, et j'en suis sur, que vous arriverez à mener votre peuple et votre pays à la gloire tel votre arrière-arrière-arrière grand-pêre Louis XIV l'avait fait. Mais, avez-vous l'intention de participer au congrès de Venise et d'engager des relations commerciales avec la futur Ligue Italienne?"

Le Ministre des Affaires Etrangères de la République était à ce moment très concentré.

"Ces Messieurs les Génois sont toujours aussi prompts et sans gênes^^,

Pardonnez, Votre Grandeur, le ton et le propos de ce Génois, il n'exèlent pas dans l'art des bonnes manières- sans pour autant être rustres.

Mais si Monsieur se présentait d'abord?
Voyez vous, cher ami, j'alais m'entretenir avec le Roy de France et en particulier sur ce sujet.
Apprenez donc les bonnes manières et les places de chacun, mon jeune ami, et revenez plus poiliment une autre fois....

Merci."

Le Doge se tourna de telle sorte qu'il écarta le Génois. Il entreprit alors la discussion avac le Roy:

"Majestée, vous me comblez !

Il n'est nul doute que ce Champagne plaira beaucoup à Venise.
Mais venons en aux faits, si vous me permettez cette transition brutale. La Ligue Des Italiens se constitue et il serait bien vu par l'ensemble des membres du Congrès que vous envoiiez une déléguation pour discuter des derniers détails avant la signature du traité.

Je ne vous force pas la main sur la chose bien entendu, mais je crois qu'il est logique que vous acceptiez...

Tout cela dit, je suis ravi d'être ici; la France est un bien beau pays; à ce propos, que pensez-vous des récents écrits d'un certain Rousseau, sur des rêveries de promenade comme il dit...?"

Les reveries de promenades de ce Monsieur Rousseau me sont parfaitement étrangères, en effet la philosophie est à mes yeux une lueur dans la nuit auprès de laquelle les hommes, attirés tels des moustiques avides de sensations fortes, pourraient fort bien s'y bruler les ailes en meme temps que leur bien trop fragile tête... Evitons donc si vous le voulez bien d'employer des termes grossiers sortis d'un autre temps ce soir, dit-il en plaisantant.

Sur ce fait, il aborda la question de la Ligue :

A part ca Excellence, je me vois fort sollicité ce soir et cela m'amuse, voyez-vous, car en même temps je me réjouis de voir la France à nouveau présente dans le concert des Nations, place qu'elle n'aurait jamais du quitter...

Votre offre m'honore moi et mon peuple. Par sa position et la richesse de ses entrailles, la France pourrait contribuer grandement au commerce à venir de cette Ligue. Les riches nations italiennes ont la réputation de transformer en or tout ce qu'elles entreprennent. Et je me félicite de voir que l'Espagne et l'Autriche sont également associées à cet ambitieux projet.
D'ici à demain, une délégation prendra la route de Venise, afin d'affirmer la Volonté de la France de contracter avec vos pairs et vous-même. Vous pouvez, cher ami, d'ores et déja nous considérer comme votre associé! Fêtons donc cela!

Et le Roi, après s'être administré 2 choux à la crème, de se mettre lui-même au clavecin non sans avoir au préalable annoncé aux convives l'heureux accord.