Congrès de Venise

Je vous fais savoir, que pour le moment j´abandone toute idée d´Unification Italienne, car j´ais d´autres chats à foueté . Je continuerais même dans cette Ligue, vu considerer mon Royaume un Pays Italien.

Nous pensons que c'est justement sa jeunesse qui l'a egaré et lui a fait dire des propos qui sont effectivement peu acceptable pour un souverain civilisé.
Neenmoins nous souhaiterions qu'il soit fait preuve de clemence en sa faveur,car ne l'oublions pas,il est Italien tout comme nous.
Nous demandons donc a sa Majesté Charles Albert de faire amende honorable aupres des autres participants a ce congres,afin qu'il puisse continuer a sieger a nos cotés.

Un messager arrive, masqué, et donne une lettre au Doge Paolo Renier; celui-ci la lit, puis, gravement, regarde les autres membres du Congrès étants présents à la scéance et dit:

"Mes amis, mes hôtes,

Le Portugal a de nouveau décidé d'attaquer la France; nous autres Italiens ne devrions pas nous engager, mais nous ne pouvons maintenant fermer les yeux sur le sujet.

Je crois que le prochain ordre du jour contiendra la question portugaise."

Nous partageons la meme inquietude,d'autant plus que le couple Royal Sicilien doit transiter par la zone de conflit.
Nous avons a cet effet adressé une lettre a sa majesté le roi du Portugal.

"Et que lui avez-vous dit?"

Majesté,

Nous avons apris votre intention de reouvrir les hostilités avec le Royaume de France.Cella nous attriste beaucoup.
neenmoins cette guerre n'est pas celle du peuple Sicilien et il n'est pas de notre habitude de meler des affaires d'autrui.
Nous voudrions malgres tout informer votre Majesté que des batiments siciliens croisent actuellement au large de Marseille suite a l'invitation faites a leurs Majestées Ferdinand et Caroline de se rendre au sacre du nouveau roi de France.
Nous vous prions donc d'informer vos equipages afin qu'il n'y est pas meprise et que le cortege Royal ne soit pas l'objet d'attaques involontaires.
Nous remercions d'avance votre Majesté

"Vous avez eu raison; il ne faut pas prendre de risques !
Plusieurs fois le Portugal s'est montré agressif, et ce depuis le fin du règne de Marie Iere. Nous devons donc considérez cet Etat comme un pays bélliqueux. Devant une telle menace, nous devons rester unis plus que jamais !

Rappelez-vous les problème que le Portugal nous à causé en peu de temps! Tous les pays italiens furent touchés et aujourd'hui c'est à craindre de nouveau !

Nous devons rester prudent! Charles-Albert, vous comprenez que tous les regards se portent sur vous. Nous craignons que vous décidiez de vous joindre au Portugal. Ne le prenez pas mal.

Cela dit, si ce devait arriver, sachez que Venise interviendrait seule et de son propre chef dans votre Royaume. Tenez le vous pour dit."

Un homme se présenta au congrès agréablement vétu.

"Je me présente, Amiral Fabiano Chiavari, nouveau représentant de Son Exellence Jean-Baptiste Ayroli au congrès de Venise. J'ai ici les pouvoirs de signer n'importe quel traité ou acte, d'engager les discussions sur n'importe quel sujet et de donner la position de la République sans en référer à mes Supérieurs. Le Consul me fait confiance."

"J'ai regardé le compte-rendu des précédentes journées et j'ai vu beaucoup de choses. tout d'abord, je soutiens votre décision vis à vis du Portugal, ce pays est en effet une menace pour nous. Ensuite, je ne tourne rarement autour de la chose mais je vait toujours au fait. Y-a t'il eu des propositions de traité concretes?"

Nous sommes ravis de recevoir le representant du nouveau consul de Genes.
Des propositions sont actuellement a l'etude par nos plus eminent specialistes et nous esperons pouvoir les rendres publiques rapidement.

Bienvenue à vous cher ami !

En effet, des propositions sont à l'étude, elles devraient être présentées aux membres du Congrès très prochainement.

Un peu de patience, donc ; dîtes-nous plutôt ce que vous pensez des récents propos de votre voisin le Roi de Piémont ....

De un, nous sommes stupéfait par la lenteur du déroulement de ce congrès. Celui-ci se déroule depuis environ 7 Mois et toujours aucun traité ou brouillon de traité n'a été évoqué? Extraordinaire! 7 mois! Vous critiquez la ligue du Sud mais celle-ci à pourtant signé son traité beaucoup plus rapidement qu'ici!
Excusez-moi pour ces paroles mais j'ai été un peu mis sous pression ces derniers temps. Le monde est en plaine décadence. Tout le monde ne pense qu'à s'entretuer et qu'à posséder les territoires des autres et dans ces conditions, les souverains des petits états sont souvent beaucoup plus sages que les Empereurs des Empire Suédois ou Ottoman particuliérement. Le Vice-Consul Moronosi à déja écrit un brouillon et devrai me le fournir dans les plus brefs délais.

Pour la question piémontaise, le Roi Charles-Albert Ier est encore jeune, très jeune et pour ma aprt, je comprend parfaitement son envie de restaurer la Ligue et d'unifier l'italie. Cependant, ils vous à peut-être brusqué en vous menancant mais au lieu de régler ça par la diplomatie, dés le troisième essai, vous et les alliés de cette ligue, à compter l'espagne et l'autriche ont presque proférer des menances, eux aussi! Ce n'est pas de façon que nous devons régler les problèmes! Au lieu d'abandonner dés le second ou troisième essai, il faut persever et c'est de cette manière que les problème se rêgle vraiment! Aussi, nous parlerons à SM Charles-Albert Ier, et Gênes est depuis Victor-Amédée III grand ami du Piémont et elle le restera! Nous nous occupons donc de cette affaire personellement.

Ensuite pour la question portugaise, nous ne devons pas y aller par quatre chemin, et j' ajouterai de plus les questions ottomans et suédo-danoises. Je propose de créer un embargo économique, ce qui signifit ne rien acheter et ne rien vendre, aux pays suivants:
_Portugal, en protestation de la guerre lache contre la France; en protestation pour le "vol" de frégates à Venise, il faut apeller cette affaire comme ça; et enfin en protestation contre le non-rendu de ses troupes à Malte qui l'a pourtant bien des fois demandé.
_Empire Ottoman, en protestation de la guerre lache contre la Russie et l'Autriche
_Empire de Suède, en protestation de la guerre lache contre la Russie et l'Autriche
_Royaume du Danemark, , en protestation de la guerre lache contre la Russie et l'Autriche
_Royaume de Saxe, , en protestation de la guerre lache contre l'Autriche
Bien sur, nous essayerons de ne pas déclarer ces embargos officiellement.

Enfin je pense que pour les Etats Pontificales, la question ne se pose pas. Ayant fait de l'autriche leur partenaire commercial privilégié, il ne devront pas entrer dans cette Ligue.

J'éspère que vous comprendrez nos points de vue, et bien sur toute discussion sera la bienvenue.

En ce qui concerne les protestation que vous faites a l'encontre de plusieurs Pays nous ne pouvons que vous soutenir,nottement en ce qui concerne l'affaire des navires venitien.Il semble en effet que le doge de Venise n'a point reçu de reponse officielle de Lisbonneet ce malgres plusieur demandes.
cette attitude est pour le moins desinvolte...

nous ne partageons part contre pas le meme point de vue au sujet des etats du pape.Ils sont pour nous indisociables de toutes colabaration Italienne.Il ne faut pas oublier en outre que les seuls etats Italiens ne peuvent assurer leur aprovisionnement, nottement en ce qui concerne le bois,l'or ou le fer par exemple.Nous pensons donc au contraire que vue les interets qu'elle posede en Italie, la courronne autrichienne,de meme que la monarchie Espagnole doivent etre des partenaires privilegiés.

Mes Seigneurs,

Nous tenons d'abord a souhaiter la bienvenue au Représentant de la Republique de Genes.

Concernant vos remontrances contre le Roi de Piemont, sachez que si nous ne nous sommes pas cacher d'une eventuelle replique militaire consécutive a ses agissements, lui-meme n'a pas montré de sous entendu concernant son projet d'union de l'ensemble de la Botte Italienne sous la couronne Piemontaise, ce qui revient purement et simplement a une invasion.
Mais si vous prenez l'affaire, en main, alors soit faites donc.

Concernant les Etats du Pape, il nous posent probleme. Pas a cause de leur partenariat avec l'Autriche, non mais de la nature meme de ses Etats. En effet, ils sont le guide spirituel de l'Europe Catholique, soit un grand ensemble. Aussi nous penssons qu'il serait bien qu'ils gardent une indépendance totale vis a vis de n'importe lequel d'entre nous, indépendance Politique et diplomatique car il nous parrait evident que ses Etats ont des impératifs bien différents des notres.

Nous signalons a vos Majestées, et nous remercions le Roi de Sicile notre Amis de son soutient dans ce domaine et dans bien d'autres par ailleurs, que l'Espagne est toujours encline a vous faire des offres commerciale vous placant au statut d'allié.

Avec mes Amitiées,

Comte de Oporeza, Ministre des Affaires Etrangeres du Roi Charles IV, par sa Volontée

Nous remercions SM Charles IV et Ferdinand Ier pour leur soutien envers les Etats Pontificaux.
En effet, nous avons un partenariat privilégié avec l'Autriche. Mais cela concerne surtout nos importations. Nous sommes libres au niveau de l'exportation.
Cependant, comme le fait remarquer le représentant Genois, nous n'avons toujours pas préparé l'ébauche d'un traité ! Il faudrait penser à aller un peu plus vite.

Nous voulons rassurer sa majesté Charles IV, notre but n'est pas une union politique ou diplomatique de la botte italienne,mais avant tout d'une union douaniere et commerciale pour favoriser les echanges economiques entre les Etats italiens et leurs partenaires.

Pour le rreprésentant espagnol, si votre roi ne fait qu'une manoeuvre ostile à l'égare du Piémont, sachez que Gênes n'acceptera plus jamais de commercer avec vous. Tout doit se résoudre par la paix! Pour le traité, le brouillon est prêt, il ne me reste plus qu'à le rédiger ce que je vais faire le plus vite possible.
Pour le rreprésentant ponitifical, je suis désolé mais je ne savais pas que ce traité ne prenait en compte que vos importations. Après la publication du traité que j'ai rédigé, je vous inviterai à discuter sur ce traité et quand nous nous serons mis d'accord, à évoquer le problème des coups des ambassades.

Vous serions gré au représentant genois de ne point nous menacer.

Nous estimons etre une puissance diplomatique qui est capable de s'occuper des affaires de quelque nature que ce soit, et ce comme elle l'entend.
Cette affaire nous concerne au plus haut point car nous sommes soucieux de l'avenir des Etats Italiens. Nous n'avon rien de belliqueux, et nous sommes pret a parvenir a un accord avec le Roi du Piemont, mais sachez que nous ne nous laisseront pas insulté ni meme marché sur les petonts et ce par qui que ce soit.
Nous avons été hostile en aucune facon envers le Royaume du Piemont, ce n'ettai qu'un simple avertissement, et dans cette optique, il me semble avoir été soutenu par l'ensemble des autres Nations Italiennes.

Comte de Oporeza, Ministre des Affaires Etrangeres du Roi Charles IV, par sa Volontée

Je ne vous menacai pas, je vous avertissait de la même façon que vous avez averti le Piémont. La guerre n'engendre que la guerre et c'est contre ca que nous nous battons, nous gênois. Dans ces cas-là, nous sommes comme je l'ai déja dit beaucoup plus sages que certains dirigeants de Grandes Puissance. Mais je vous présente maintnand le traité concu par moi-même:

Citation :

Article 1
La ligue créer par ce traité s'appellera Ligue Commerciale Italienne et aura pour but d'améliorer les relations commerciales entres les états Italiens et de leur faire prendre une place dans la roue économique du Monde.

Article 2
Les parties signataires de ce traité et donc membres de la Ligue s'engagent à privilégier le commerce entre eux et à s'adresser d'abord aux autres membres pour demander une denrée avant d'aller voir à l'étranger.

Article 3
Si un membre de la Ligue se fait attaquer par un non membre de la Ligue, les autres membres devront décréter un embargo économique sur le pays attaquant.

Article 4
Si un membre de la Ligue se fait attaquer par un ou d'autres membres de cette même Ligue, les membres non belligérant devront ou rester neutre ou décréter l'embargo économique sur le pays attaquant.

Article 5
Si un membre pense que l'organisation d'un congrès est essentiel afin de discuter entre membre d'un sujet à problème quelconque, il devra organiser ce congrès dans sa capitale et y inviter les membres entier et partiel de la Ligue ou demander à un autre membre de l'organiser chez lui.

Article 6
Tous Vaisseaux marchands et ou Marchands d'un pays faisant partie entièrement ou partiellement de cette ligue aura le droit de traversé de tous les autres membres de cette Ligue.

Article 6bis
Tous vaisseaux neutres pourra voyager librement et sans contrainte d'un port à un autre et sur les côtes maritimes des pays signataires.

Article 7
Toutes marchandise appartenant aux sujets des pays signataires, qui seront sur des vaisseaux neutres, ne seront ni saisi, ni empêché de voyager et ni considéré comme des trophées de guerre, avec exception de marchandise interdite par les lois en vigueurs.

Article 8
Les seuls biens qui sont excepté de l'article 7 sont les marchandises telles que les armes de guerre ou des provisions militaires.

Article 9
L'entrée dans un port bloqué est limitée par les dangers posés par la présence ou la proximité des bateaux appartenant aux nations non membre de ce traité.

Article 10
Des pays pourront être inclus dans la Ligue partiellement, il seront alors appelé Membre Partiel de LCI et participeront eux aussi aux congrès et pourront y intervenir mais n'y pourront pas voter. Sont appelés "Membres partiel" des pays qui sont intégré à la Ligue en respectant un traité différent ou qui sont exempté, définitivement et non à temps défini, d'un ou de plusieurs article de ce traité.

Article 11
Si un ou plusieurs parties signataires ne respectent pas une ou plusieurs de ces clauses, il(s) devront payer une amende à tous les autres membres dit "entiers" qui équivaurera à la moitié du budget mensuel de chaque pays membre. Toutefois, si la majorité des pays sont d'accord, et exeptionellement, un membre pourrai se voir exempt d'une clause, il sera alors membre partiel de la Ligue, un membre entier pourra aussi se voir exempt d'une clause seulement pour un temps déterminé.

Article 12
Pour savoir si une autre clause doit être ajouté à ce traité, un vote devra être organisé. Si la majorité des membres présents au vote vote pour, la clause sera ajoutée. Le même système marche pour accueillir oui ou non un nouveau membre.

Article 13
Ces déclarations sera observée dans les tribunaux de lois et régira les verdicts de telles cours comme aura la juridiction au-dessus de la piraterie et la dispense des marchandises pillées, ainsi que le droit de commerce.

Qu'en pensez-vous? Bien sur, cela ne m'étonnerai pas qu'il y ait quelques erreurs, personne n'est parfait.

Le délégué autrichien lut atentivement le traité, ne put s'empêcher d'esquisser un sourire amusé, enleva ses lunettes puis pris la parole.

Nous voyons avec plaisir que les rédacteurs gênois n'ont rien perdu de leur efficacité, qui est toute révèlée dans ce traité, de même que... leur aptitude aux fautes d'orthographe, dit-il en souriant.

Nous désirerions toutefois signaler que l'article 6 est doublé, et que de plus nous ne comprenons guère le sens de l'article 6 premier du nom.

Enfin, nous souhaiterions obtenir des éclaircissement sur les articles 9 et 11.

En effet si l'un des pays signataires devait payer la moitié du budget mensuel des autres pays membres, nous n'osons imaginer le montant de la dépense à effectuer pour un pays comme le vôtre, cher Doge, qui devrait payer une dizaine de millions de pièces d'or à cause de l'Autriche et de l'Espagne, et plus encore après la victoire des troupes autrichiennes ajouta-t-il, tout autant amusé. Nous pensons donc que cetet clause est à revoir.

C'est tout ce que nous avions à dire

Citation :

Nous voyons avec plaisir que les rédacteurs gênois n'ont rien perdu de leur efficacité, qui est toute révèlée dans ce traité, de même que... leur aptitude aux fautes d'orthographe, dit-il en souriant.

Nous voyons nous aussi que les Autrichiens n'ont rien perdu de leur... manque d'attention. En effet, nous avons bien précisé que ce n'était qu'un brouillon.

Citation :

Nous désirerions toutefois signaler que l'article 6 est doublé, et que de plus nous ne comprenons guère le sens de l'article 6 premier du nom.

Il signifit que les marchands des pays membres pourront traverser les territoires des autres membres sans en être aucunement perturbé.

Citation :

Enfin, nous souhaiterions obtenir des éclaircissement sur les articles 9 et 11.

En effet si l'un des pays signataires devait payer la moitié du budget mensuel des autres pays membres, nous n'osons imaginer le montant de la dépense à effectuer pour un pays comme le vôtre, cher Doge, qui devrait payer une dizaine de millions de pièces d'or à cause de l'Autriche et de l'Espagne, et plus encore après la victoire des troupes autrichiennes ajouta-t-il, tout autant amusé. Nous pensons donc que cetet (alors gui et ton orthographe? ) clause est à revoir.

Nous avons oublié de préciser membres dits "entier". En effet, je ne pense pas que vous soyez acceptez comme membres entier. Vous n'êtes pas italiens a ce que je sache? Pour moi, vous n'êtes que des membres partiel de cette ligue, ayant des territoires en Italie. Enfin, si vous êtes pris de crises de fou rire, je vous conseille d'aller voir un médecin. Si vous voulez, je peux vous conseiller un spécialiste à Gênes...

Le délégué s'assombrit, et sans prendre la peine de se lever prononça :

"Nous voyons que plutôt que de privilégier la bonne entente entre les membres de ce Congrès, Gênes a perdu son esprit aimable qu'on lui connaissait pourtant et abhorre désormais les traits d'humour qui sont pourtant quotidiens ici à Venise, en plein Carnaval !

A ce que nous savons, nous, Gênes n'a pas vraiment les moyens de s'offrir de l'impertinence.

Merci toutefois pour ces... précisions."

Chacun a remarqué le mutisme de Fraderico Lorédan ; après avoir calmement écouté les différents membres du Congrès, il se lève et dis :


"Messieurs,

La tournure de cette discussion ne plaît guère au représentant plénipotentiaire de Venise que je suis. Ainsi, s'il vous plaît, veuillez laissez de côté ces petites querelles.

Cela dit, il est parfaitement vrai que monsieur Fabiano Chiavari n'a pas à prendre de telle sorte les propos de monsieur le Comte Von Kaunitz. De même que votre "brouillon" de traité est peu clair. Pour ainsi dire, incompréhensible; veuillez revoir la rédaction des articles 6.2, 7, 9 et 13. Nous pourrons alors envisager des discussions sérieuses à propos de votre texte.

A cela j'aimerais ajouter que l'élaboration d'un traité est en cours dans les bureaux de la magistrature vénitienne, le Doge y ayant fait ses dernières remarques de modifications avant son départ pour Reims; d'ici 5 jours au plus il sera prêt et vous sera présenté; et ce ne sera pas un brouillon.

Enfin, je tiens à signaler que notre comportement envers le Piémont fut des plus logiques et des plus compréhensible, enfin je crois...
Lorsqu'un pays vous menace, il est normal que vous vous mettiez en position de défense; de plus, nous n'avons proféré aucune menace. Alors que vous, tout fraichement arrivé, vous tentez déjà d'impressionner nos hôtes; peut-être car vous êtes amiral...

Mais sachez que vous êtes ici, monsieur, en présence de personne illustres par elles-mêmes, ainsi que par leur fonction, leur patrie et leurs ancêtres respectifs; veuillez donc, je vous prie, en tenir dans vos prochaines interventions.

Merci."

Les membres de la délagation vénitienne applaudirent et Frederico Lorédan trouva dans l'assemblée des regards qui en disaient au moins autant que ces applaudissements.